FICHE
Comment avez vous connu le forum ? Par Lola R.Jenkins.
Code du règlement : A déterminer
Nom complet du personnage : Louis de Rothschild
Age du personnage : 29 ans
(Age du posteur) : 22 ans
De quel contexte vient-il ? Un forum reprenant le monde de Harry Potter. Seulement Harry n’a pas survécut à sa naissance et Voldemort est au pouvoir. Tous les sorciers sont des mangemorts (ou presque), c’est un peu une dictature. (Forum Avada Kedavra).
Pourquoi avoir choisi ce personnage ? C’est mon plus récent. Les autres, je ne les aime plus vraiment.
Ses trois principales qualités : Concentré, méticuleux et rapide.
Ses deux principaux défauts : nerveux, pessimiste et maladroit avec les autres
Son plus grand rêve : Il n’en a pas.
Sa devise : Il n’en a pas non plus.
Si ton personnage était : - Une couleur : Le gris. Il ne peut pas choisir entre le blanc et le noir. Nous sommes tous gris et ni blanc ni noirs.
- Une saison : L’automne. C’est le crépuscule de l’année. Et puis il aime bien les couchers de soleil.
- Une planète : La terre, il n’est jamais allé sur les autres, il ne peux pas juger.
- Un élément chimique : … hum. L’eau ? C’est en apparence innofensif mais qu’est ce que c’est colérique un océan !
- Un signe du zodiac : Poisson. Il est né le 1 er avril.
Ancienne fiche
Caractère : Louis était quelqu’un de très gentil et agréable. Il était le plus extraverti des trois triplés. Enfin selon lui. Il était vrai que tous trois avaient de quoi rendre leurs parents chèvres par leur joie de vivre et dynamisme. Pourtant, cette lumière s’est éteinte au fur et à mesure que les années passaient. Son homosexualité refoulée, il ne pouvait vivre ses choix au grand jour, compte tenue de la situation politique qui assaillait l’Angleterre ainsi que le Royaume Uni tout entier. Il cachait alors la plupart de ses convictions. Mais exacerbaient certaines d’entre elles. Comme le fait d’être mangemort. Jamais il n’aurait pensé le devenir… il se rendit compte qu’il était manipulable au possible. Par Alec, son maitre, et bien sur… ses sentiments. Il n’avait pas eu le courage de se rebeller contre cette colère qui l’avait envahit lors de sa scolarité. Alec s’en est servit pour l’entrainer dans les ténèbres. Il ne pouvait se sauver à présent.
Il n’a jamais été violent mais il le devient de plus en plus. La vue de sa femme fait naitre des pulsions animales qui le forçait faire ce qu’il n’aurait jamais pensé faire un jour. Parfois il en avait conscience mais non. Il n’était qu’un monstre qui terrorisait Alice.
Et si elle se vengeait un jour ?
Histoire : Installé dans son bureau, Louis se souvenait. De tout, de sa vie, de tous les détails. Bon peut-être pas tous. Il se souvenait du jeune homme qu’il avait été. Amical, gentil et protecteur. Confiant, secret et destructeur aussi. Destructeur ? En effet, il avait cassé l’être qu’il aurait pu devenir. S’il n’avait pas rencontré cet homme par une froide nuit de novembre, jamais il ne serait devenu mangemort. Il aurait sans doute suivit sa sœur durant ces manifestations. Mais aujourd’hui, Louis avait autant d’émotions qu’une des nombreuses victimes des détraqueurs.
Affalé dans son fauteuil, le mangemort appela sa femme d’une voix froide et lui demanda un thé bien chaud. Au jasmin avec un sucre et demi. Pas un gramme de plus ou de moins.
Alice était une brave fille quand on réfléchissait. Elle lui tenait parfois tête pour ensuite s’enfuir dans son mutisme. Elle était aussi le reflet de toutes ces femmes qu’il a charmé histoire d’oublier son anormalité.
Sa scolarité fut marquée par de nombreux par divers événements. Il avait de bonnes notes, assez pour passer aux niveaux supérieurs. Il avait le même potentiel de séduction que Sirius Black. Beaucoup de femmes avaient répondu à ses attentes. Mais jamais il n’avait abusé de leurs confiances. Juste quelques unes. Une fois qu’il leur était passé dessus, il pensait alors aux sensations qu’un homme pouvait lui donner. Après tout, il n’était séducteur que pour tromper son entourage. Il aimait les hommes. C’est au cours d’une leçon de danse avec un jeune français qu’il ressentit le plaisir de la proximité qu’un homme. Coucher avec une femme ne lui procurait aucun plaisir. Et le pire c’est qu’il n’avait d’intérêt que pour un seul homme au cours de sa scolarité : Sirius Black. Les sentiments qui lui portaient étaient innocents. Il aurait pu tout faire pour le rendre heureux mais au fond il savait qu’il préférait les femmes et que de toute manière, Black avait d’autres choses à faire. Il apprit pour les sentiments que lui portaient le Poufsouffle mais tout se passa de travers. Il se moqua de lui, non pas cruellement, mais la manière dont il s’y prit le blessa intérieurement. Ce fut quelques temps plus tard que sa route croisa celle d’Alec J Easton. Et que tout se passa de travers. Louis se laissa guider par sa colère. Et sa paranoïa. Persuadé que tout que le monde savait pour lui et Sirius Black, il fit tout son possible pour montrer à tous qu’il était un véritable charmeur. Il multiplia les rencontres, les soirées et les filles en oubliant qu’elles aussi avaient leurs sentiments.
Non seulement, il fut vu comme le garçon aux milles conquêtes – ce n’est qu’un titre- mais en plus, il décrocha ses ASPICS et fut recruté chez les mangemorts, par le biais d’Alec.
Louis pensait beaucoup à lui. Il ne savait pas pourquoi mais quelque part il l’admirait, le craignait et le remerciait pour tout. D’un autre, lui en voulait de l’avoir autant transformer. Il pensait qu’en devenant mangemort, il oublierait tout ce qui l’avait blessé. Comme l’abandon de sa sœur Louise. Les coups bas de sa sœur Mérope. Une famille parfois absente. Il avait un manque. Il pensait le combler en devenant mangemort. Mais il persévérait dans ces nouveaux principes qui ne lui ressemblaient pas. Mais ce qui le détruisait totalement était l’éloignement de sa sœur Lou. Il l’avait brisé elle aussi. Pourtant, dès la naissance, un pacte les avait lié tous les trois. Louis, Lou, Louise. Les triplés qui ne faisaient rien l’un de l’autres.
Une photo d’eux trois, en 5ème année ornait son bureau. Parfois il se permettait de la regarder et de se souvenir que même en ces temps difficiles, il avait sourit, fait des blagues, avait profité de la vie. Mais… c’était bien avant que tout parte en l’air.
Louis n’avait d’intérêt que pour les potions mais plus encore sur les ingrédients et les millions de combinaisons possibles. Il se spécialisa dans la recherche. Mais à domicile. Il gagne sa vie en cherchant les ingrédients banals, fréquents mais aussi plus ou moins rares. Et dangereux. Il était l’homme qui pouvait vous fournir presque n’importe quel ingrédient. Ou presque. Mais ses clients partaient toujours satisfaits. Il avait ouvert un magasin dans l’allée des embrumes. Ce métier lui plaisait beaucoup. Durant son temps libre, il faisait des recherches sur les potions de demain. Les premières années de sa vie active furent calmes. Mais toutefois rythmées par ses allées et venues chez sa sœur Lou. Même si leurs chemins divergeaient l’un de l’autre, Louis essayait toujours de rester à ses côtés. Après tout, même si ses convictions étaient différentes, Lou restait Lou. Et si elle devait mourir, ça serait de sa main. Etrangement, même si elle provoquait le ministère de la magie, le mangemort ne lui en voulait pas. Elle avait le droit. Et si elle ne le faisait pas, cela l’inquiéterait. Il continuait de la suivre partout. Il lui envoyait des lettres en cachette. Parfois, il demandait des nouvelles à sa famille toute proche mais personne ne l’appréciait. Il était seul. Il vivait dans une petite habitation de Londres, désireux de rester seul et de n’avoir pour seule compagnie, son élevage de rat. De sociable et facilement sortable, il était devenu solitaire. Il n’avait personne dans sa vie, alors qu’il avait 20 ans, l’âge où les jeunes gens s’approchaient de la gente féminine. Oui mais comment approcher les hommes et leurs faire comprendre que c’était eux qu’il voulait. Il se demandait si d’autres comme lui se cachaient et faisaient semblant d’aimer les femmes.
Peut-être bien, mais en tout cas, aucun n’osait montrer ses attirances au grand jour. Il n’eut pas de nouvelle de sa sœur pendant des mois, parfois des années. Elle l’évitait. Et les rares fois où ils se voyaient, parfois, cela se finissait en fiasco
*Partie Rp*- Lou, ne fais pas ta gamine merde !
Elle ne répondait rien. Ho il savait pourquoi elle ne disait mot. Il savait qu’elle était derrière la porte et qu’elle l’écoutait. Mais elle ne répondra pas, c’était sur. Pourtant, il voulait la voir, passer du temps avec elle. Adossé contre le mur, il débutait une conversation, espérant au fond de lui qu’elle ouvrirait la porte et que tous deux boivent un thé sur le lit de Lou, allongé l’un à côté de l’autre. Comme avant.
- La boutique fonctionne. Tu devrais venir me voir. J’ai plein de trucs à te montrer. Et puis… ça te plairait. Comment tu vas toi ? Tu me le dirais si tu avais un problème quelconque ? Tu viendrais me chercher et moi je… enfin bref.
Silence. Il essayait de l’imaginer derrière la porte, entrain de l’écouter. Les heures passaient et lui, impatient de la voir forçait parfois la porte. Il actionnait doucement la serrure, la faisait cliqueter… pour ensuite s’acharner dessus et lui ordonner de lui ouvrir. Parfois, son genou frappait le bois de la porte. Mais rien n’y faisait, il n’arrivait pas à ouvrir la porte.
- Ouvre moi, je veux juste te parler, c’est bon. Pourtant, hier tu m’as laissé entrer. Qu’est ce que tu as ? Tes ragnagnas ?
Et ça continuait, jusqu’à ce qu’il se lasse. Et qu’il rentre chez lui, la mort dans l’âme.
Fin de partie Rp. Lou devenait distante il est vrai. Sans doute à cause de ce crétin d’Islandais qui avait remplacé Alec et Edward. Cet homme, il le voyait d’un mauvais œil. Bien sur, il n’eut guère l’occasion de le fréquenter puisque ses recherches et son travail lui prenait trop de temps. Et il savait que sa sœur ne voulait pas qu’il fréquente ceux qu’elle aimait. Elle avait raison… de toute manière, il n’hésitait pas à tuer lorsque le besoin se présentait. Il recevait les ordres de son maitre. Et exécutait. Est-ce qu’il parviendrait à tuer Lou s’il lui demandait ? Oui.
Non. Il n’y arriverait pas.
Cependant, son mari subit sa colère car ce dernier avait su pour lui et son… petit secret. Car un soir où il trainait dans une rue, seul. Une envie pressante s’était prise de lui. Et comme il n’avait pas de femme sur qui passer ses pulsions sexuelles, Louis traina dans ces rues cachées où les rencontres n’apportaient rien de beau. Ce fut donc ainsi qu’il rencontra un ancien camarade de classe, Samuel Mastercold, le seul qui connaissait son petit secret à Poudlard. Samuel finit sa nuit dans la couche d’un Louis bien soulagé. Tout deux gardèrent le secret car l’homosexualité était interdite… du moins pour lui et sa famille. Et dans ses principes. Mais malheureusement, Andrei, qui ce soir là était venu pour donner des nouvelles de Lou, entendit tout.
Même si Louis savait qu’être homosexuel n’était pas interdit, il ne voulait pas qu’on le sache. D’où cette tension vive qui naquit entre eux.
Et un jour Andrei mourut, au grand désespoir de sa sœur. Louis s’en voulut mais… tout sauf sa mort à lui. Si Andrei avait parler, il serait peut-être mort. Et il savait combien l’homme aimait Lou. Alors… non. Lou n’en savait rien mais… elle se rendra vite compte.
Puis il eut 33 ans. Sa vie rangée, carrée devenait de plus en plus insupportable. Il se sentait de plus en plus seul. Parfois, il cédait à la brutalité en brisant un ou deux objets. Le quotidien n’avait rien de bien amusant.
Puis un jour, pour obéir à la tradition, il se maria avec une jeune femme de 20 ans. L’exaspération était à son comble. Encore une femme… il ne pourrait jamais vivre sa différence et cela le rendait mauvais. Alice qu’elle s’appelait. D’un côté, il ne pouvait admirer sa beauté et sa fraicheur. Mais d’avance, il savait que sa présence ne pouvait que la faner. Il sentait le regard de dégout sur la brulure de son œil. Après tout il était borgne et peu de sorcier ignoraient cet état de fait. D’où sa relative solitude. Heureusement que ses clients comptaient sur ses services.
La vie avec Alice n’était guère facile. On ne pouvait construire quelque chose entre deux personnes qui ne s’aimaient pas. Bientôt, elle sut pour son état de mangemort. Il n’était qu’un monstre et jouait très bien le rôle de ce Mr Hyde. Rien ne lui échappait. Dès qu’une poussière trainait, Louis appelait Alice et lui ordonnait de recommencer le nettoyage. Ensuite il multipliait les jurons. Il ne hurlait jamais contre elle, mais martelait chaque syllabe d’une telle conviction qu’elle semblait se recouvrir de bleus sans qu’il n’ai besoin de la toucher.
Il savait qu’il était un monstre et que jamais il n’aurait voulu devenir comme cela. Mais Alec, grand enseignant, lui avait appris à ne plus considérer les autres. Il avait réussis. Il n’était plus qu’un instrument vide entre ses mains.
Lorsque tout cela devenait trop insupportable, c’était Alice qui se retrouvait par terre.
Il sortait alors de la maison et oubliait tout dans ses recherches. C’était bien la dernière chose qui le gardait encore sain d’esprit. Enfin presque.
Parfois il pensait à quitter les mangemorts. Mais la brute épaisse qui le dominait intérieurement reprenait les rennes. Qui parviendrait à le remettre dans le droit chemin ?
Physique : Les cheveux blonds, une taille haute, il n’en a pas l’air, mais il peut être une vraie brute. Son poing s’est fracassé sur plus d’une mâchoire. Ce n’est pas qu’il aime ça mais il est si colérique… Ses cheveux clairs sont l’héritage de la famille ainsi que son œil bleu. En effet, il n’en a plus qu’un. L’ex-mari de sa sœur a emporté son œil droit lorsqu’il a essayé de le tuer. Sachant que personne ne supporte la vue de ce trou abyssale sur son visage, l’ancien poufsouffle porte un cache-œil. Et lorsqu’il en porte pas… hé bien, il ignore les regards de dégouts qui le rencontrent… même si cela l’atteint plus qu’il ne l’avouera jamais.
Une autre particularité est la marque qui défigure son avant-bras ; celle des ténèbres.
Louis n’est pas très expressif. Il a du mal à rire mais sourit assez facilement. L’humour noire est son point faible.
Un RP dont vous êtes fierSpoiler:
- Spoiler:
Louis secoua la tête à nouveau. Ces souvenirs se faisaient plus clairs dans sa tête. Et plus répétitifs. Douloureuse leitmotiv qui le rongeait de remords et de regrets. Au fond, il a été le seul homme qui n’a jamais aimer sa sœur. Et puis, il était plutôt bel homme. Gentil, calme. Et origine même de sa nièce Elianor. Ils avaient fait un beau couple. Mais Andreï avait été trop imprudent en rencontrant le mangemort dans l’allée des embrumes. Il s’en souvenait de mieux en mieux. Il avait l’impression de revivre la scène. Assis dans son fauteuil favori, près de la fenêtre, l’ancien Poufsouffle observait rêveusement le soleil se coucher. Le temps avait été magnifique aujourd’hui. Le ciel se colorait de plus en plus de ces couleurs de feu. Son œil admirait chaque changement, sans vraiment les voir. La pièce se plongeait dans la pénombre au fur et à mesure. Nul besoin de surveiller la porte, Lou entrerait d’elle-même. Louis était assis, un verre de vin médiéval en main. De temps en temps, il fermait les yeux brusquement, comme aveuglé par le mal commis il y a 7 ou 8 ans, dans ces ruelles…
Il attendit mais il ne trouva pas le temps long. Au contraire, il fut rapide. Bien trop rapide pour lui. Il avait plusieurs fois décaler le moment fatidique où il devrait avouer à Lou toute l’horreur de son méfait. Il espéra que quelque part elle comprenne pourquoi il fut si lâche et si tardif. Il l’aperçut dehors, en contrebas. Il se leva doucement et but son verre d’un trait pour s’en servir un autre. Il le posa doucement sur la table basse du salon, bien au centre. Elle n’aura qu’à verser le véritaserum pour vérifier ses dires. Il se rassit doucement et attendit que la porte ne s’ouvre.
Elle devait être là, dans l’encadrement de la porte… mais il ne se tourna pas. Il regardait encore dehors. Il finit par se tourner vers elle. Mais ne fit pas un seul mouvement vers elle.
« Fais comme chez toi Lou. » murmura t-il doucement.
Il avait encore ses paroles cruelles en tête, ces mots qu’elle qu’avait prononcé, après avoir bu le véritaserum. Il était vrai qu’il n’avait pas l’air d’y faire gaffe. Mais au fond, il l’avait encore gardé en travers de la gorge. Il baissa la tête mais sourit tout de même, comme si ces blessures n’avaient pas lieux d’être. Mais c’était faux. Il lui sourit donc… mais il ne restait qu’un fil avant de faire disparaitre cet air fragile sur son visage. Il soupira donc. Les images lui revenaient en pleine tête.
Flash Back
Le mangemort se tenait contre un mur, dans une allée déserte des allées des embrumes. L’heure n’était plus à la promenade. Seuls les mécréants se tenaient dans ces lieux. Comme lui. Il avait reçu une petite visite de la part de cet homme qui semblait charmer sa sœur. Les bras croisés, le sourire en coin, Louis le fixait. Il était alors bien plus jeune. La vingtaine qui lui donnait toute cette énergie. Il était alors un mangemort accompli. Qui avait encore ses deux yeux. Moqueur, il observait son beau-frère, les bras croisés. Il ne faisait pas chaud en cette nuit de novembre. Ses mains étaient protégées par des mitaines en cuir. Il était vêtu d’un long manteau vert émeraude très foncé qui s’arrêtait au niveau de ses chevilles.
« Alors qu’est ce qui t’amène ici l’islandais… ? » lui lança t-il, un sourire mauvais sur le visage.
Cette nuit là avait été mouvementée. Plusieurs morts en plus… il était dans l’humeur. La rage aveuglait ses sentiments autrefois humains. Il s’approcha de lui tout en sortant sa baguette. A deux mètres de lui, il s’arrêta.
« Qu’est ce que tu me veux Andreï. Je n’ai pas que ça à faire ! »
Fin du FB
Louis y repensa. Qu’est ce qu’il l’avait animer cette nuit là… sans doute le plaisir d’avoir accompli ce que tout bon mangemort faisait habituellement. Choses qui commençaient à le hanter intérieurement. D’une traite il souffla :
« Excuse moi d’avoir repousser la date… Lou » murmura t-il.
Il soufflait son prénom car celui lui faisait du bien… il pouvait repenser à leur innocence. Il repensait à leur complicité, leurs bêtises et surtout leurs promesses. Il avait raté tout cela. Il ne hurla pas, ne cria pas. Il lui parlait gentiment. Et baissa la tête. Sans doute parce qu’il eu peur qu’elle comprenne.
« Installe toi, je vais tout te raconter. Depuis le début. Sans mentir. Je sais que tu t’en fiches du reste. Pas besoin de s’attarder aux politesses inutiles… »
Il ne voulait pas non plus qu’elle lui inflige une nouvelle blessure du à ses mots. Aussi, il choisit le chemin direct. Aujourd’hui, il n’avait pas mis de cache. Cependant, une mèche cacha bien assez la blessure pour ne pas en dégouter sa sœur. Après tout, il lui devait bien ça. Son mari avait emporter l’œil de son frère dans la tombe.